10 mars 2007 , par FRERES DES ILES [Synoptique]
FRERES DES ILES SOUITIEN DIEUDONNE
CENTRE ISLAMOLOGIQUE AFRICAIN-CARIBEEN DE RECHERCHES ET DE LA PENSEE MUSULMANES E mail : freresdesiles@yahoo.fr TEL : 0696 82 27 38 « Peuples afro-caribéens et toutes composantes confessionnelles, laïques et ethniques unissez vous ! ».
AUTODÉTERMINATION EN RAPPORT AVEC ORTHODOXIE DES RELIGIONS CHRISTIANISME, L’ISLAM, LES ASPIRATIONS FONDAMENTALES DES PEUPLES.
AVANT 1916 , L’ISLAM A TOUJOURS ÉTÉ UN SYSTÈME INDÉPENDANT DU SYSTÈME OCCIDENTAL ,DANS SA DYNAMIQUE ACTUELLE DE RÉINTÉGRATION SYSTÉMATIQUE ,ET DE RÉSISTANCE NE PRÉVOIT-IL PAS VIS-A VIS DES PEUPLES OPPRIMES DES CARAÏBES LE SOUTIEN A LEUR AUTO DÉTERMINATION ?
L’islam conçoit et admet les évolutions des peuples opprimés qui passent par l’autodétermination. C’est là l’actuelle tangente conceptuelle de la réalité évènementielle auquel les peuples et nations caribéennes doivent poser solidement les pieds. Eu égard l’observatoire régional caribéen et sud-américain il est patent de faire constat des grands retours, des traditions populaires et religions qui font l’histoire des civilisations. Il ne va pas sans dire qu’à l’unissons du combat planétaire de l’islam, l’on remarque que l’anti-impérialisme des peuples réintègre désormais le divin et le sacré ou leurs traditions religieuses unitaires d’une résistance spirituelle, nature-culture, sociale et temporelle. Désormais de par leurs attaches traditionnelles des peuples naguère fractionnés, victimes des frontiérismes, divisés par la tierce culture dominante occidentale, emboîtent le sacré et du divin, à l’unisson de l’islam contre l’impérialisme. Le sacré ou le divin au cœur de l’anti-impérialisme vient en prévision, telle une alternative salutaire et libératrice, face à l’impasse des travers et des dangers du nationalisme ethno racial, né en occident, un contre modèle de plus en plus rejeté par les victimes du système. Avec les missionnaires et conquistadors occidentaux le nationalisme ethno racial de l’occident avait fait table rase de l’existant culturel, de la nature-culture chez les peuples et pays dominés. Epargné de tels travers,l’islam a toujours été un système indépendant en terre islamique, le comble c’est la triste expérience de la sortie contraignante à laquelle la oumma (communauté islamique internationale) a été acculée dès 1916 par les stratégies impérialistes occidentales et pro-occidentales de l’intérieur. Une sortie forcée de son orbite et à l’intégration forcée de systèmes étrangers ; d’où les convulsions planétaires pour la réintégration actuelle qui se vivent mondialement et dont opposants et partisans du changement ne peuvent se montrer indifférents. Pour ce qui diffère dans le cas spécifique, des caraïbes dans ses évolutions différentes de la réalité historique du monde islamique doté puis dépouillé, de son propre système islamique, culturel et ou institutionnel indépendant ; puis maintenant en voie de revendication, d’efforts tout azimut , en vue nécessairement de sa réintégration. Il ne va pas sans dire qu’il en est tout autrement des peuples caribéens qui n’ont pu avoir ni la liberté ni le pouvoir de finaliser la création et ou la conception de leur propre système indépendant de celui imposé par les colonisateurs ou impérialistes occidentaux. Mettons à part l’expérience ô combien salutaire et positive évolutive : cubaine, haïtienne, bolivarienne vénézuelienne, et les systèmes indiens bolivien ou d’ailleurs, des tribus incas et autres, etc. Il conviendrait de faire remarquer, que parallèlement toutes les convulsions et tentatives de résistance islamique à sortir du système occidental pour réintégrer leur propre système intéresse, dans notre réalité quotidienne et au plus haut point tous les pays anti-impérialistes latino-américains aspirant à se dédouaner de l’hégémonie occidentale et américaine ... Pour ne citer que Cuba de Fidel Castro, la Vénézuéla de Hugo Chaves, la Bolivie de Moales, le Brésil , les résistances haïtienne, guatémaltèque, colombiennes etc. etc.... Sans parler en Asie de la Coré du Nord et des résistances : multiformes, et muti-obédiences dans tout le reste du monde. De ce fait une solidarité objective lie implicitement et objectivement tous ceux des peuples aspirant à l’autodétermination et à se libérer du système occidental et ou du libéralisme. Et quelle aspiration légitime selon le positif raisonnement ! que des nations non européennes des caraïbes et de l’Amérique du Sud de s’inspirer de tous les anti-systèmes entrain de s’opposer par les résistances orientales et ou moyen-orientales face à l’occident. Et ce, pourquoi pas, dans une logique de pédagogie de sortie des impasses hégémoniques occidentales voire là où gangrènent les néo-colonialismes multiformes. De là les pays caribéens, sud-américains, de cette pédagogie anti-systémique vont pouvoir réinventer par eux et pour eux, et à leur niveau, un système différent de celui des SUPERPUISSANCES d’occident et de l’Amérique. Rejoignant le postulat de 1955 de BANDOUNG du non alignement en s’inscrivant dans une logique de solidarité basée sur une conception d’un « pluri vert » en remplacement d’un univers centré sur les politiques post-coloniales américaines et ou occidentales, anti-écologiques et contre la nature et l’humain. En ce sens, n’en déplaise à certaines subjectivités qui ne prennent pas l’habitude de l’intérêt supérieur de leurs peuples et nations mais qui gambergent dans un nombrilisme corporatiste pro occidental. Il est une affirmation qu’il doit exister des liens objectifs Sud sud, entre les peuples opprimés d’obédience islamique ou non islamique quels qu’ils soient. Il en convient comme la circulation naturelle des atomes de l’univers, que de tels liens constructeurs, une voie de la libération de l’oxygène de la vie humaine, et des peuples pour leur survie et développement. Ces liens des peuples transcendent les divisions que les Superbes et manipulateurs sous prétexte du christianisme et « de l’islam américain » et de d’autres idéologies veulent créer pour tenter de briser les stratégies communes des peuples censés s’opposer aux pôles d’injustices de la domination mondiale, en fomentant des querelles entre nations, religions, des méfiances, antagonismes, qui n’ont rien à voir avec ni l’essence, ni l’esprit, ni la lettre des textes divins sacrés et des messagers Jésus, Moïse, Mohamed (Paix sur eux).
C . I. A. C. R. P. M.
O.P.F.I. (Organisation de Propagande Des Frères des Iles). freresdesiles@yahoo.fr
ALLONS ENFANTS D’UN MÊME COMBAT ! PEUPLES NOIRS ET AFRICAINS CARIBÉENS MUSULMANS DE LA « NOUVELLE AFRIQUE » ! PRÉPARONS NOUS MENTALEMENT, IDÉOLOGIQUEMENT ET STRUCTURELLEMENT AU REFUS COMME LE HAMAS DE RECONNAITRE TOUS LES COLONIALISMES ! PEUPLES NOIRS ET AFRICAINS CARIBÉENS MUSULMANS PRÉPARONS D’UNE IDENTIFICATION DE LUTTE ANTI-IMPÉRIALISTE AVEC LA RÉSISTANCE ISLAMIQUE PALESTINIENNE ET LES RÉSISTANCES ISLAMIQUES ANTI-COLONIALISTES & ANTI-SIONISTES. PRÉPARONS LÉGALEMENT À ORGANISER SUR NOS PROPRES BASES NOS MANIFESTATIONS DE SOUTIEN A LA PALESTINE EN MARTINIQUE ! UNIFIONS LES LUTTES AUTOUR DE LA JÉRUSALEM (QODS) ET DE LA FRATERNITÉ ABRAHAMIQUE ! De la même manière que certains mouvements dans l’orbite euro américaine tentent de saper les bases culturelles ou institutionnelles islamiques en Palestine en se réclamant d’une idéologie les rapprochant de la politique des colonialistes euro américains et israéliens au point de combattre les mouvements islamiques. De la même manière que de 1930 à nos jours certains éléments ont sapé de concert avec le colonialisme les bases de réintroduction de la culture nègre et des religions africaines ; dont l’islam victime du black out et du traitement colonial de l’administration de concert avec des éléments idéologiques identiques à ceux des détracteurs, sapeurs des bases culturelles ou institutionnelles islamiques en Palestine ; lesquels se réclament aux Antilles Guyane d’expression française de la même idéologie de ravalement négationniste sur les mêmes bases systémiques « dictatogènes » imposées de reconnaissance du colonialisme et de l’assimilation politique idéologique et juridique, culturelle occidentale ; relatifs aux options des éléments endogènes antillo-antillais sou traitants « d’un colonialisme tropical démocratique » rebaptisé assimilation, départements, décentralisation. Les faits en témoignent dès 1930. Les peuples noirs des caraïbes (Nouvelle Afrique) et les africains caribéens musulmans sont victimes des éléments du négationnisme et qui ont sapé la première pierre du libre exercice des droits fondamentaux, à travers la création aux Antilles Guyane dès 1930 des associations cultuelles et culturelles musulmanes qui devrait être le front baptismal d’une base légale de positionnement de l’existence d’une communauté musulmane et ipso facto des autres cultures, et religions africaines. Suivant le Code Noir avant 1848 : « Tous les nègres devraient changer de nom, étaient obligés sous peine de mort, de se convertir et baptiser dans la religion catholique apostolique romaine et baptiste »... Les lois successives ne sont pas une faveur mais d’un droit constitutionnel prescrit dans la législation. La république prescrit en effet des lois concernant la non-discrimination en matière raciale stipulant (selon l’article 187-1) « sera puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 3000 F à 40 000 F, ou d’une des deux peines seulement,Tout dépositaire de l’autorité publique ou citoyen chargé d’un ministère public qui a raison de l’origine d’une personne, de son sexe, de sa situation de famille, ou de son appartenance à une ethnie, une nation , une race ou à une religion déterminée, lui sera refusé sciemment le bénéfice d’un droit auquel elle pouvait prétendre ». S’agissant le cas d’espèce de la capacité normale et naturelle à réagir, d’un groupe ethnique, racial ou religieux ; à récuser ni d’accepter, voire de consentir à subir des pressions et avances d’une administration coloniale ou autre. Surtout lorsque ceci procède de l’arbitraire ou de l’illégalité par rapport aux institutions et aux lois édictées du fait de la ladite institution. Est-on censé ignorer ces droits et devoirs dans un pays et une population d’accueil ? Pour l’immigration en Europe et dans d’autres terres d’immigrations l’attitude sera positive et objective pour faire respecter les droits et devoirs au niveau des communautés ! D’autres immigrations, elles, ont assumé leur droit et devoir en Europe, dans les îles de l’océan indien contrairement aux immigrations de 1930 dans les D.F.A. (Départements Français d’Amérique). Elles ont fait preuve de jugement indépendant et de responsabilité bénéficiant, d’une législation relative à la liberté cultuelle et culturelle inscrites dans les lois de juillet 1901 et 1905 concernant les associations légales ; relatives aux libertés confessionnelles et associatives ; aux droits de l’homme et du citoyen. Ce faisant au détriment des colonialistes et sionistes , la religion musulmane diffusée dès 1930 aux Antilles Guyane devraient être comme en France d’aujourd’hui la deuxième religion à la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Le refus de l’administration française serait un fâcheux précédent déstabilisateur et décrédibilisant pour la France. D’une part au regard de sa diplomatie internationale ; d’autre part en face de la montée en France et en Europe de la contestation ouvrière, des mouvements politiques et des droits de l’homme. En 1930 les échos d’une quelconque oppression des communautés d’immigrants jordano-palestiniennes aux Antilles Guyane aurait suscité une mobilisation en France et à l’étranger pour attirer l’attention de l’opinion européenne, mondiale et celles des musulmans et de tout le tiers-monde en lutte contre le colonialisme et le fascisme. De tels échos auraient profité, certes aux populations africaines exploitées des caraïbes ; afin de protester et de condamner l’acculturation raciste dont elles sont victimes aux colonies... En 1930 l’édifice colonial en serait fissuré par la conscience de contestation populaire fraîchement encore imprégnée des schèmes et exemples de rébellion du marronnage. Les ondes du mouvement de 1848 étant encore en résonance dans les consciences des populations noires majoritaires toutes fraîchement sorties de l’esclavage. Surtout dans une conjoncture que ne pourrait qu’amplifier le mouvement ouvrier venu de France et de l’Europe. Les référents culturels et des idéologies nourries par le mouvement ouvrier venu de l’occident n’auraient qu’à se conjuguer pour la contestation contre le système colonial, renforcée par l’atavisme culturel d’une population noire fraîchement détachée de l’Afrique des cultures et des religions de ses ancêtres, dont leur Religion musulmane. Par conséquent, la fibre religieuse des populations exploitées et déracinées amèneraient nombre d’entre elles ; à retrouver dans leur reconversion à l’islam à partir de 1930 toutes les raisons de détester l’asservissement et l’exploitation assimilationniste et les combattre comme l’exige la religion musulmane et ses préceptes théologiques et traditions prophétiques et africaines. C’est la raison pour laquelle les minorités de dominations juives à la base du système esclavagiste et colonial aux Caraïbes, dénoncées par FEU Pierre DAVIDAS (dans, Ce que je dis du sionisme) ont organisé de concertation, un black out ; non seulement sur la Religion musulmane religion des ancêtres, mais sur la législation garantissant un droit constitutionnel d’associations cultuelles et culturelles. Ce non seulement, un black out dans leurs logiques de marchandages ; mais parce revenu d’Espagne depuis 1492 avec les « conquistadors » ; les colons connaissant les musulmans, ceux qu’ils appellent les mahométans. Eux et les autres colons français et européens connaissaient la capacité des adeptes musulmans à refuser la métamorphose de l’assimilation judéo-chrétienne et l’exploitation coloniale destinée vers les processus prévu de 1946 à nos jours de la « colonisation démocratique » ; départementalisation, décentralisation, européanisation. La mort culturelle par acculturation « zombification » des noirs africains aux Caraïbes. C’est la raison pour laquelle le traitement colonial utilise des référents religieux étrangers sous traitants soumis un régime « particulier » contractuel et un droit de réserve depuis 1974 aux dernières colonies.
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