vendredi 20 août 2010

UN MUSULMAN GUADELOUPEEN PARLE À LA COMMUNAUTE MUSULMANE GUADELOUPENNE ET AUX GUADELOUPEENS.

POSTFACE DE MAGNAN SOLEYMANE HASSAN ABOU REHDA
UN MUSULMAN GUADELOUPEEN PARLE À LA COMMUNAUTE MUSULMANE
GUADELOUPENNE ET AUX GUADELOUPEENS.
a) De l’influence mutuelle et réciproque des îles soeurs de la Martinique et
de la Guadeloupe au plan de l’islam.
En tant que musulman Guadeloupéen, au coeur de cette mission islamique ; je confirme
l’évidence : « l’âme de l’islam est au coeur des Antilles Guyane ». C’est l’expression du
témoin et de l’acteur que je suis depuis plus de trente ans de lutte ; je n’ai aucun doute de
l’influence mutuelle et réciproque des îles soeurs de la Martinique et de la Guadeloupe au plan
de l’islam. De plus on sait l’attrait et l’influence progressive que devrait exercer : l’islam en
Amérique Latine, à la Barbade, à Trinidad & Tobago là où les hindoustanis et les Afro
descendants sont très actifs. Ces derniers Afro-Ttrinidadiens de la tendance anti-impérialiste
de Malcolm x, ont été officiellement autorisés à Cuba pour l’appel islamique aux environs de 1991-92 dans les
milieux afro cubains. D’ailleurs toutes les ambassades et chancelleries anti-impérialistes du
monde arabe et afro-asiatique sont bienvenues dans l’île du leader maximo. Certes la
178 L’entraide islamique qui a été l’intermédiaire altruiste, pour la traduction en français et la
publication du Livre » The Soul Of the World de Bilal OMOYALE ex-Andy THOMAS sous le titre
de « L’Islam Âme de l’Humanité » aux Editions Tawhid de Lyon avait reçu un courrier (1982-83) de
l’auteur pour ses royalties, ce qu’il voulait obtenir de l’éditeur, et qui seraient reversées selon Bilal
OMOWALE à cette mission (dawa) officielle à Cuba. L’Auteur souhaitait aussi, effectuer une tournée
pour son ouvrage à succès en Europe, afin de récolter des aides et des soutiens financiers au profit de
cette mission islamique à Cuba.
L’Âme De L’Islam Au Coeur Des Antilles Guyane.
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Guadeloupe dans sa fierté d’Ignace et de Delgrès à l’image de Mackandal l’haïtien devrait
arriver un jour à retrouver toutes ses racines spirituelles africaines y compris l’islam. Pour
cela, c’est le peuple Guadeloupéen tout entier avec ses partisans, et ses musulmans qui
pourront par leur perspicacité dépasser toutes les formes d’acculturations et de la dictature du
filon qui voudraient reléguer les Guadeloupéens dans une voie sans issue, à cause des
sombres ornières d’ambitions géopolitiques nordiques. Mais à cause du traitement colonial
des religions mis en place pour renforcer la confusion entre le peuple et les musulmans
Guadeloupéens, les partisans du peuple guadeloupéens ;L’entraide islamique et tous les autres
militants du peuple guadeloupéens, ont la grande responsabilité de « séparer le bon grain de
l’ivraie :
-La mise en place par le système du maraboutage »: et de ses charlatans marabouts. A ne pas
confondre avec les « Maurabituns 179» qui ont oeuvré, tels des gardiens et vigiles, de l’islam
pour leur peuple, contre la colonisation. Il faut rappeler que c’est par défaut que le
marabout Sissoko MAMADOU avait plagié en 1980 le lien islamique en Martinique pour
déclarer à Pointe à Pitre Immeuble Capitaine CAVEY « Le Lien Islamique en Guadeloupe ».
Puisqu’il avait récupéré les exemplaires des dossiers « du lien islamique universel en
Martinique» de son compatriote malien El Hadj Fodé Marega.180. Ces dossiers avaient été
expédiés par des frères, fondateurs de cette association basés à Paris à Fodé Marega en
Martinique : leurs projets d’associations, d’une Mosquée et d’un Centre Islamique ont été
récupérés à Fort de France par les «Deux familles » et leurs alliés. Ces statuts ayant été
retransmis à monsieur Sissoko sans l’autorisation des éléments fondateurs en trompant leur
vigilance.
Pour l’anecdote Sissoko MAMADOU contrairement à son confrère marabout Fodé Marega
n’avait pas adhéré à l’Union des Associations du lien islamique universel, très certainement,
179 A)-Selon nos sources historiques (Le Musulman, 29 , 1989, -Etudes Islamiques 10. 1981)
(Lapidus 1988 :689)..Il a été opposé au traitement colonial des religions : l’exemple d’un
mouvement formé par des musulmans de la trempe des « Savants Maurabituns » :
« Le mouvement réformiste du Cheikh Abd al-Hamid Ben Badis (en ex-Algérie française) qui avait
formé une organisation L’A’UMA en faveur d’une éducation islamique moderne. En 1954 en Algérie
L’A’UMA dirigeait 110 écoles avec 20 000 étudiants. Dans les écoles les étudiants étaient préparés
pour la lutte de libération nationale algérienne en 1954 ». (Lapidus 1988 :689).
B)- Cheikh Touré et Alioune Diouf du mouvement réformiste sénégalais (JIR) étudiants en Algérie
avaient été protégé par l’influence des Oulémas Algériens « L’Association des Oulémas musulmans
algériens avait pris contact avec les étudiants sénégalais. Ils invitèrent ces derniers à L’Institut Bin
Badis à Constantine où ils restèrent jusqu’en 1954 ».
c)-Dans une biographie de feu Cheikh TOURE, il est rapporté : « En 1952 les politiciens influents
sénégalais s’étaient engagés de près pour la défense des intérêts musulmans. Ils avaient demandé dans
leurs requêtes l’obtention de bourses d’études pour partir dans les pays arabes. Sous la pression du
Maire de Dakar Lamine Gueye un groupe de six étudiants étaient envoyé en Algérie, dont Cheikh
Touré et Alioune Diouf du mouvement réformiste sénégalais (JIR) responsables de cette organisation
1978 à 1983.( entretien avec Ch Touré. 27.3 1981- Institut des Sciences Humaines de Bamako)
« L’Administration coloniale française qui avait obtenue qu’Alger devînt un lieu d’études, puisque
l’Algérie était sous contrôle français, dévient vite méfiante et essaya d’annuler la décision, exigeant le
rapatriement immédiat des étudiants sénégalais du (JIR) et empêchant leur inscription à l’université
et la perception des bourses. Un complot du colonialisme français et du futur président Léopold
SENGHOR (président de la Commission d’éducation de l’Assemblée territoriale du Sénégal).
L’administration eut un allié de taille en la personne de SENGHOR, son premier acte fut de supprimer
les bourses, car « il ne voyait aucune utilité à l’enseignement de la langue arabe » (SIC)- ( Le
Musulman, 29 , 1989, -Etudes Islamiques 10. 1981).
180 SISSOKO voir Annexe Chapitre 3 Le Lien Islamique en Guadeloupe 19 Août 1983.

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