samedi 9 mai 2009

LE BAPTEME SELON L'ISLAM OU LE CHRISTIANISME PAR ABU ABDALLAH

LE BAPTEME SELON L'ISLAM OU LE CHRISTIANISME PAR ABU ABDALLAH

Selon qu'il s'agisse de l'islam ou du christianisme, le "Baptême" n'a pas la même signification.

Le Baptême selon le christianisme

Quelques jours après la naissance, recevoir pour un chrétien le baptême est un sacrement. La cérémonie obligatoire de ce rituel se pratique à l'église ou au temple par le ministère d'un prêtre ou d'un pasteur. Bien que les différentes sectes du christianisme administrent leur baptême de différentes manières, (onction au front, ou immersion du corps), il n'en demeure pas moins vrai, le but d'un tel rituel reste le même. Sa faculté essentielle est "d'effacer le péché originel". Le nouveau né et l'homme adulte en phase de conversion, doivent ainsi se débarrasser du péché originel, "une souillure héréditaire dont est porteur, le fils de l'Homme, le fils d'Adam". D'ailleurs la conversion des païens ou celle d'un chrétien à l'une des autres sectes nécessite là aussi un baptême, lequel ici aura la même signification qu'une conversion.

Les origines de ce sacrement selon le catéchisme chrétien, remonte à la naissance et au baptême de Jésus. D'après l'islam, Seyyidina Issa, El Masyia (le Messie) est un homme, prophète envoyé par Allah aux Tribus d'Israël. Les chrétiens eux l'ont divinisé, et l'adorent à l'égal de Dieu lui même. D'où l'expression incorrecte selon l'islam de 'L'ENFANT DIEU" mais les chrétiens en se soumettant aux traditionnels rituels baptismaux. se croient détenir une part de la virginité spirituelle de Jésus enfant, et en même temps le sacrement du baptême qu'il reçu dit-on sur les rives du Jourdain, à l'âge adulte.

A la base de cette innovation chrétienne, il y a l'idée que tous les Hommes à la naissance sont porteurs du péché originel de notre père Adam (AS). Ceci implique une injustice que les fondateurs de ce dogme impute au Créateur. Ils opèrent à partir du" Péché originel ", un transfert de responsabilité des actes des Humains sur Adam le Père. Il s'agit d'exorciser, d'expier (conversion immersion), d'effacer (sacrement) une souillure qui affecte toutes les créatures humaines. D'après certaines exagérations chrétiennes, tous les non baptisés sont porteurs de ce marquage infamant du péché originel. Par conséquent, par l'administration du baptême les églises se proposent de couper le cordon ombilical reliant les non baptisés à Satan.

Il apparaît d'emblée le côté extravagant, mais surtout le caractère déresponsabilisant d'une telle croyance étant donné que " le transfert sur Adam " ne résout pas l'épineux problème des actes humains .

Pire c'est que la tradition a voulu diaboliser la femme génératrice de "la tentation et séduction satanique à l'origine de la chute de Adam du paradis". Et à tel point, des théologiens chrétiens réactionnaires, se sont longtemps doutés que la femme ait une âme.

Avant que le Concile de Vatican II ne reconnaissent enfin " les erreurs de l'église et du Christianisme, " ces doctrines considéraient tous les non- baptisés comme des païens. Elles ont fait germer l'idée des croisades et des génocides contre tous ceux qui s'opposeraient au baptême A cause du baptême et le désir d'imposer les conversions la fureur guerrière des Papes, Seigneurs féodaux, et autres dignitaires chrétiens s'était abattue sur les musulmans et en terre d'islam. Les musulmans, qui sont des croyants en l'unicité de Dieu et au monothéisme attaqués par les croisés chrétiens à partir de l'occident au proche orient, en extrême orient, en Afrique. Ce qui en Amérique et aux Caraïbes entraînera par la suite des catastrophes et hécatombes humaines pour les Amérindiens et les Noirs.

Les idées ou les conceptions erronées chrétiennes du Baptême ont toujours été sous-jacente dans la démarche civilisatrice et "d'intégration assimilation" des chrétiens, en direction des peuples non baptisés, bien qu'il s'agisse d'une hérésie voire de déviations, contraires à l'orthodoxie théologique monothéiste. . Pour les Amérindiens, et les Africains, il s'est traduit par un processus d'extermination de masse pour envoyer en enfer des peuples non baptisés.

Au plan culturel, "le génocide par substitution" leur a laissé la déportation et l'esclavage comme seule alternative pour à la fois le baptême spirituel et un destin de citoyens civilisés assimilés occidentaux de seconde zone par non reconnaissance en droit de leur personne humaine : assimilation des Afro descendants.

Les occidentaux n'acceptent jamais que leurs citoyens nationaux chrétiens de race noire ou autre non blanc, puissent produire leur droit propre ; accéder à la magistrature suprême ou diriger comme président ou premier ministre un pays européen.

En islam, au contraire des directives du prophète exhortent les musulmans à reconnaître le leader Ship du musulman nègre ou d'autres races. Ce n'est pas une religion ou un système racial mais une fraternité humaine. Allah révèle dans le coran qu"'il donne le pouvoir à qui il veut". Toute pratique de racisme ne peut être que des éléments antéislamiques que des personnes converties n'ont pas abandonnées. mais que l'islam rejette comme une impureté parce ni Allah ni son prophète (l) ne l'approuvent.

"Il n'est pas de supériorité de 'l'arabe sur le non arabe, du noir sur le blanc et vis et vers ça si ce n'est que par la piété"

*Contrairement à ce qui relève du racisme vis à vis des non européens baptisés au christianisme, l'islam permet l'acceptation du leader ship international et la dignité de Calife à un musulman de n'importe quelle race, du moment du moment qu'Allah et la majorité des musulmans reconnaissent la science, la sagesse, qui confèrent à ce musulman le pouvoir d'accéder à cette dignité. Un hadith du prophète exige que les musulmans obéissent à leur chef, même s'il s'agit d'un Abyssin (Africain) avec sur la tête des cheveux comme des raisins secs"

La conséquence est que des Noirs sont devenus des Rois musulmans dans le golfe arabique et les citoyens musulmans de toutes les races font allégeance.

En Egypte les mamelouks et d'autres Noirs ont dirigés les sujets musulmans. . Ainsi le Baptême et conversion forcés furent le leit motif de la doctrine déviée de l'église. Sous le Roi de Versailles l'Edit de 1724 " Ordonnons que tous les nègre soit instruits et baptisés, dans la religion catholique, apostolique romaine et baptiste, tous les officiers généraux des compagnies des Indes qui achèteraient des nègres (esclaves) de tenir exactement la main". C'est à dire de leur imposer par la force la religion et des noms chrétien pour rompre avec" l'islam qui était religion de leur ancêtres africains" (Lumière, article de Chérif N'DIAYE).

La résistance au baptême et à ce sacrement incompatible avec la loi divine a motivé les révoltes de nombreux peuples face à l'église, à la chrétienté, et à l'occident. Les résistances de tous ces peuples non baptisés visaient à préserver leur intégrité juridique physique en Afrique, en Asie, en Extrême Orient, en Amérique et aux Caraïbes. Ceci les prédisposait d'une part à préserver leur nature primordiale (fitra) face aux conceptions du christianisme erronées sur le baptême, l'intégration au polythéisme d'obédience trinitaire et d'autre part à rejoindre L'ISLAM symbolisant le contraire de telles hérésies. Cette hypothèse peut expliquer l'engouement vivace d'autant de peuples et de races différentes à accepter la religion islamique, pur monothéisme et soumission à un Dieu Unique qui s'oppose sur la base d'un livre révélé par Dieu (preuve d'authenticité doctrinale) à toutes ces conceptions chrétiennes inventées par l'homme." Dans les raisons métaphysiques du succès de l'islam selon Cheikh Anta DIOP. "Le succès de l'islam semble résider dans une certaine "parenté métaphysique entre les croyances africaines et la tradition musulmane" (Afrique Noire Précoloniale pp 156 E.P.A.1987).

Enfin il faut préciser que l'apologie faite par le christianisme à" l'enfant DIEU" entraîne nécessairement dans la conception et la pratique du baptême une volonté de déification du nouveau-né qui se traduit par un rituel qui n'est valable, qu'au temple ou à l'église et par le ministère du prêtre ou du pasteur servant d'intermédiaire entre l'Homme, Jésus et (ou) Dieu pour le blanchissement de l'âme entachée par le péché originel adamique, et la délivrer de l'emprise de satane". Il ne va pas sans dire que le Baptême en islam est diamétralement opposé à de telles innovations voire hérésies.

« LE BAPTÈME » DANS L'ISLAM

Pour l'islam le péché originel n'existe pas. Et nous verrons d'après le hadith du Saint Prophète Muhammad (psl) que la naissance d'un enfant ne souffre d'aucune tare et Allah n'attribue au nouveau- né aucune faute de quelqu'un d'autre où d'un ancêtre fut-il de ADAM.

"Chaque enfant naît avec une prédisposition à la religion naturelle: l'islam ou la soumission à la Volonté divine. Ce sont les parents qui en font un Juif, un Chrétien ou un païen"

D'où conformément à l'islam, les âmes des nouveaux nés non baptisés ne seront pas perdues (Etudes Islamiques, Conseil Supérieur des Affaires islamiques le Caire, Ministère des WAKFS).

Tout le contenu du rituel que les parents surtout on le devoir de pratiquer sur l'enfant à sa naissance diffère de ce que les chrétiens appellent le baptême En tout qu'à cette pratique ordonnée par le prophète lui même est (une sunna) une tradition qui n'a pas pour objet d'effacer cher l'enfant une tache ou un péché qui est inexistant.

Dans l'ouvrage Le Code de la Famille Musulmane ( p 73), le Cheikh TOURE dans une chapitre fait référence au baptême dans le sens islamique.

"Au sujet du baptême;

a)Nafih rapporte de son père: " j'ai vu le prophète réciter la formule de Adhane sur l'oreille d'AL Hassane quand Fatima (ASE) l'a mis au monde; (PAGE 2)

(PAGE 3)

b)Et aussi" Celui qui a un nouveau né et récite la formule d'Al Adhane sur son oreille droite et celle de Ikam à son oreille gauche, son bébé sera protégé des mauvais esprits".

c) On a raconté que" le prophète a baptisé Al Hassan avec un bélier et a dit: tout enfant est gagé par son baptême, on égorge un mouton à son honneur au septième jour et on lui donne un nom".

d) Dans un autre hadith: "il a ordonné à Fatima, au septième jour de Husayn, de lui raser la tête et de lui donner en aumône le poids de ses cheveux en or ou en argent".

Contrairement aux croyances péjoratives de certains chrétiens réactionnaires, ou des idolâtres au sujet de la femme ou de l' enfant de sexe féminin , le Code de la Famille Musulmane nous parlent de sollicitudes particulières( de l'islam) pour les filles

"Notre Seigneur recommande:

"Celui qui a une fille et lui a donné une parfaite éducation et l'a nourrie d'une bonne nourriture et l'a comblée de bienfaits dont Dieu l'a comblé, la fille lui servira d'escorte à droite et à gauche pour le conduire au paradis (Ibn Massoud par voie de Tabrani).

Ibn Abbas" le Messager d'Allah a dit: nul n'obtient deux filles, les traitent bien tant qu'elles seront sa compagnie, sans qu'elles le fassent rentrer au paradis" (Ibn Majah et Hakim).

Et avec l'islam, nous sommes aux antipodes de la solution simpliste chrétienne où la femme longtemps diabolisée symbolisait, scandale, la tentation satanique, et la chute de Adam du paradis.

Dans le cadre de la guidance spirituelle du nouveau-né ses parents, loin de vouer une sorte de culte à l'enfant dieu à l'instar du christianisme, ils récitent au contraire des invocations en faveur du Bébé. Parmi celles que nous donne la tradition (sunna) ;

On dit " Je cherche refuge au moyen des paroles parfaites de Dieu contre Satan, contre toute chose nuisible et contre tout mauvais oeil".

Pour éviter toute vénération flatteuse de l'orgueil, ceci se passe le plus souvent dans la famille et non comme les chrétiens dans l'Eglise et le cérémonial pompeux. Imaginez que dans le cadre de la communauté islamique mondiale les enfants naissent à chaque seconde, sans que les parents ne saisissent les Temples musulmans (Mosquées) et les Imams, pour un rituel cérémonial qui mobiliserait toute la communauté pour une messe-baptème à la chrétienne.

Il s'ajoute la circoncision ( khitâh) en plus du sacrifice du mouton (aqîqa). Il s'agit de l'ablation du prépuce." La circoncision est une pratique d'obligation divine pour les enfants mâles"... Ibn Abî ZAYD AL QAYARAWANI ( Al Risala Ager 1975).

Selon Maître Ahmed Simozrag " la circoncision trouve son fondement dans le verset 16 /123 ordonnant au prophète de suivre la Religion d'Abraham". (Edition du Centre Africain de Diffusion Islamique et Scientifique Ouagadougou Burkina).

Réfutation des innovations chrétiennes et des tentatives de christianisation de l'islam aux Antilles.

D'Après tous les éléments de la tradition islamique, les hadiths et le coran on s'aperçoit de l'inanité du sens même du Baptême chrétien pour le salut de l'âme d'un nouveau né, ou pour le passage d'une secte chrétienne à une autre. Embrasser

(PAGE 4)

L’islam, c'est faire la profession de foi que l'on appelle la Shahada. Ce n'est pas un baptême mais le témoignage qu'il n'est de dieu si ce n'est qu'ALLAH et que Mohammad est le Messager d'Allah. En prononçant cette formule et en remplissant les conditions on se converti à l'islam.

Il est vrai que dans le code de la famille le Cheikh TOURE qui a prononcé le mot "Baptême" en a fait la démonstration du caractère et du sens purement islamique.

Mais aux Antilles sous l'influence de la civilisation occidentale, le danger existe à vouloir christianiser l'islam, pour plaire aux médias, flatter l'attrait de gourou. Les parents musulmans doivent étudier et pratiquer les rites relatifs à la naissance d'un enfant. Pour privilégier la transmission dans les familles, de générations en générations, il faut que l'homme l'enseigne à son épouse qui à son tout aura la possibilité de transmettre ces traditions à ses fils.

Il ne faut pas que les Papas musulmans transfèrent cette responsabilité comme le font les chrétiens pour le prêtre ou le pasteur. Le musulman dans ce cas doit être l'Imam pour l'éducation théorique et pratique dans sa famille.

Les réunions à l'occasion des rites pour l'enfant, ne prennent pas nécessairement la Mosquée comme théâtre à l'instar de ce que font les chrétiens pour leur baptême de leur" enfant dieu". Cette tradition islamique dans tous les pays musulmans réunit les parents, qui viennent renforcer leur lien dans un cadre très large, ils en profitent pour inviter dans la sincérité, simplicité et humilité des coeurs, comme l'a fait le prophète, en référence au hadith sur Hassan et Hossein cité par le Code de la famille musulmane.

Autant d'action faites pour plaire à Allah et dans ces intentions. Toutes réunions qui flattent l'ego ou le gourou réunissant les uns pour mieux diviser les autres en recherchant d'autres buts que ceux d'Allah le seul ROI des cieux et de la terre restitue en ce qui concerne le baptême assimilé au christianisme une glorification de soi ou de l'homme à l'instar des pratiques des l'Eglises.

Dans ce cas à l'insu des musulmans néophytes, des personnes auraient la fâcheuse tendance à introduire en Islam leur propre tradition tribale en rapport avec les innovations de tels ou tels sujets convertis à cette religion. Si en conséquence l'assimilation en Islam de la christianisation du baptême chrétien est une impureté que l'islam rejette parce que ni le Prophète Mohammad (psl) ni ses compagnons ne l'avaient pratiqué. Il faut se conformer à ce que le Prophète (psl) a dit: "Suivez ma tradition et celles des Califes successeurs après moi". Et il a dit: Toute chose étrangère à notre religion est rejetée".

Puisque le sens chrétien du Baptême est une 'bid'a et la 'bid'a selon un hadith, est un égarement et tout égarement au feu.

En tenant compte de ce qui précède, il apparaît clairement que des personnes qui souhaitent christianiser l'islam en imitant" la Noël" *, le Baptême des idolâtres et des Gens du livre, comme les Nassaras et autres sont susceptibles de dévier eux mêmes et tous ceux qui pratiquent de tels enseignements.

Il en de même de la volonté pratique, d'exhiber dans la presse des cérémonies funéraires musulmanes pour l'auteur d'un suicide. Et quand bien même toute le public connaît que l'islam décourage le suicide en s’interdisant de faire la prière sur quelqu'un ayant renié sa foi en se soumettant au suicide.

Même certaines églises, se refusent toujours, à célébrer la prière sur les auteurs de suicide. (Ce thème fera l'objet de notre prochaine étude).

(PAGE (5)

*Nous avons reçu de la Guadeloupe l'An dernier, un appel téléphonique de certains musulmans se plaignant et désireux de se renseigner sur l'identité d'un Imam venu de la Martinique, pour présenter des propos à la télévision en Guadeloupe rapprochant les pratiques de la Noël avec l'islam pour plaire aux journalistes.

LE BAPTEME, QUELQUES AUTRES SACREMENTS OU SACRIFICES FACE A LA RESPONSABILITE

En réalité le Baptême n'est pas de nature occulter la responsabilité ou ne la transfert pas sur celle d'autrui. Adam ou le Jésus ne peut expier les péchés de quiconque. Pour démystifier le péché originel, l'islam nous présente ADAM vicaire ou Calife de Dieu sur la Terre. Adam est présenté comme un Homme repentant. Allah non seulement accepte son repentir (tawba) mais le nomme comme lieutenant sur Terre. Il est investi d'un dépôt, le Califat ou le gouvernorat pour la société humaine. D'où les fils d'Adam tiennent leur responsabilité. Leurs maximes et les systèmes pour gérer leur vie sur terre proviennent du respect du Message révélé. Raison fondamentale de la vie qui implique un retour pour un règlement de compte après la mort.

Loin de la conception islamique, l'idée d'irresponsabilité et du transfert des fautes commises, sur quelqu'un d’autre, (sur Adam ou Jésus). Donc l'inanité du Baptême des églises et du sacrifice de Jésus pour l'homme est ici démontrée.

Le prophète s'est exprimé en ce sens: N'exagérer pas vos louanges à mon égard comme font les chrétiens avec Jésus fils de Marie. Je ne suis que le serviteur de Dieu son Messager.

La responsabilité se pose pour l'homme dans le code juridique de la religion, faisant aussi le rôle de la loi sur Terre.

Selon Maître Ahmed Simozrag: " l'individualité de la peine est un principe fondamental en islam."

En réalité le Baptême n'occulte pas ni ne transfert la responsabilité de l'Homme du fait de ce principe fondamental de" l'individualité de la peine".

: Par conséquent l'idée du BAPTÈME dans l'acception chrétienne, comme" l'idée de la mort ou du sacrifice de Jésus pour le salut des humains est dénuée de tout fondement".

" Dieu pardonne à qui il veut et châtie qui il veut selon des critères en rapport avec le fin for intérieur de chacun et que lui seul connaît. Il s'en suit que chacun est personnellement responsable de ses actes nul ne doit répondre des fautes des autres"

Les versets du Coran nous l’indiquent dans ce sens:

"Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui même, et quiconque s'égare, ne s'égare qu'à son propre détriment. Et nul ne portera le fardeau d'autrui" Coran S17, V 15).

"Toute âme est l'otage de ce qu'elle a acquis" (Sourate74 V38.)

"Et au cou de chaque homme, nous avons attaché son oeuvre. Et au jour de la résurrection, Nous lui sortirons un livre qu'il trouvera publié (Sourate 17 V:13, 14).

Au jour de la résurrection, Nous placerons les balances exactes? Nulle âme ne sera lésée en rien, fut-ce d'un grain de moutarde. Nous l'apporterons. Nous suffisons largement à faire les comptes (S21 V47).

Le Baptême des chrétiens ne pourrait changer quoi que se soit à la prédestination. Il est une obligation pour le croyant de croire au décret divin prédestinant le bien comme le mal. (PAGE 6)

Dans un hadith QODSI, le prophète répondit à l'interrogatoire de l'Ange Gabriel en plus des diverses questions relatives à la foi, qu'on doit "croire en Dieu en ses Anges, en ses livres, en ses Messagers, au jour du jugement dernier, et au destin imparti par Dieu".

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